Automne

Nous avons cette chance d'avoir quatre saisons pour rendre le fil de nos vies beaucoup moins monotones et cette année le changement à été bien marqué pour fermer la saison estivale.

Sur les chemins, l'Automne est en train de poser ses premières feuilles et cheminer le nez en l'air pour recevoir cette saison est un instant essentiel pour la partager feuille après feuille.

Un automne que je viens de rencontrer pour cette première sortie sur ses sentiers humides.

Une randonnée pour se rendre à un lieu qui  s'appelle le "Bout du Monde", là un sentier vous emmène au fond d'une combe,  pour finir sur une très jolie reculée venant se buter contre une paroi d'où perle un ruisseau qui ne demande qu'à grossir avec les pluies.


Bien sûr, la polaire est à enlever avant d'attaquer la grimpette pour se retrouver sur son toit, avec la nature à perte de vue, un endroit où l'on découvre aussi la  fontaine "Du Châgne" en patois, une source qui ne se tarit jamais et qui est surmontée par des stèles funéraires.


 Stèles funéraires Gallo-romaines que les villageois du hameau d'Orches, avaient découvert en labourant leurs champs et qui s'en étaient servis pour la protéger.


Jusqu'en 1935 où le fils du président Sadi Carnot a eu la bonne idée de les relever.


Symboles des dieux du commerce, de la fertilité et de la fécondité, et pour la petite histoire,  il était de coutume que les femmes qui voulaient un enfant viennent se frotter le ventre avec son eau.

Commentaires

  1. Bonsoir Dan,
    Je me promène sur ce chemin que je pense aussi vieux que ces stèles funéraires , voire plus ...
    Je me promène et je découvre cette page d'histoire dans ce si bel environnement.
    Au bout du monde se trouve un petit paradis. Certains mots gaulois sont parvenus jusqu'à nous , combe en est un . Mais avant ces ancêtres, je pense que le site a pu être habité par des hommes encore plus lointains. Il est est souvent ainsi. Tu as donc mis tes pas sur ceux de la vieille histoire de l'humanité.
    Les habitats gallo-romains sont nombreux. De temps en temps des vestiges ressurgissent au hasard des chantiers , riches d'enseignement , ils nous livrent leurs secrets mais certains savent garder leur mystère et c'est très bien ainsi.
    J'ai toujours aimé les très vieilles pierres, elles me parlent bien plus que les monuments qui nous sont parvenus intacts ou presque.
    Le fils de ce président devait aimer l'histoire . Bien des légendes vagabondent autour des vieilles pierres. Les croyances sont encore vivaces, elles sont une partie de notre héritage.
    L'Automne est venu sans transition . Mais, il ne fait que commencer, le paysage "s'endorera" ... s'endormir tout en se dorant au soleil d'octobre ...
    J'attends mais, dans l'air, on ressent déjà ce petit je ne sais quoi qui nous transporte.
    Une belle randonnée , le présent ajoute ses visiteurs à ceux des temps anciens , c'est notre histoire au fil des saisons.
    Bonne fin de semaine Dan,
    Mes pensées aux saveurs automnales.
    Véronique

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    1. Bonjour Dan,
      Les jours commencent à faire la grasse matinée :-) et c'est un beau soleil qui a réveillé ce mardi. A vrai dire, depuis jeudi dernier, octobre m'a offert sa belle lumière dorée et le bel automne. Même Opaline a revêtu sa robe mordorée. Hier après-midi, j'ai ramassé mes premières châtaignes , mousses et lichens sont en pleine forme , mes chères fougères commencent à se courber et les champignons , ces incroyables petits êtres, peuplent les sous-bois. Tout est si bien orchestré sous nos latitudes. Oui, nous avons la chance de vivre au fil des quatre saisons. Il faut les aimer et chacune d'entre elle nous offrira les secrets de la vie.
      Je me rends à nouveau au bout du monde, le bruit de l'eau , cette eau qui a forgé le caractère de ce site exceptionnel , humilité, respect, profonde beauté!Et puis, il y a cette source fontaine, son eau miraculeuse , ces témoins d'un lointain passé . Ils veillent sur le lieu, sur ce temple à ciel ouvert .
      Il est des endroits par chez moi où les légendes, les traditions se perpétuent, des sources miraculeuses, des histoires qui se racontent depuis ... qui le sait vraiment mais l'eau coule toujours nous enseignant que nous ne sommes que de passage. Et j'aime ces endroits où la vie continue de battre , il s'y dégage une telle force qui nous manque parfois, souvent ...
      Un vilain temps approche dit-on mais en attendant le retour de la pluie, j'irai dans le petit bois dénicher les secrets de l'automne .
      Belle journée Dan
      Pensées ensoleillées de mon petit coin , là-haut, vers le Nord.
      Véronique

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  2. Oups, ta première photo, la perspective est donnée par le personnage qui donne l'échelle. Du coup, je change ma manière de voir. Comme paysage c'est du Courbet, à dessiner. Lui, c'était peut être la source de la Loue. Entre ces deux falaises, microclimat, humidité propice à une certaine végétation.
    Je m'appuie sur une feuille, et façon toboggan, je tournoie avant de me poser. Direct, je me rends à la fontaine de vie, jamais à sec. Châgne. Fontaine lavoir peut-être. Je me stelle vertical, une histoire à dormir debout. Inscriptions encore visibles, je cherche mon traducteur. L'automne est le printemps de l'hiver, 4 saisons bien distinctes. Saurait-on s'en passer? Abandonner deux saisons, il y a des pays qui se sont retrouvés avec cette fusion des saisons. Et si on abandonnait deux saisons, laquelle on choisirait? Moi, je tiens au printemps. Mais il ne peut exister qu'à cause de l'hiver, et ses dormances. Le réveil est à ce prix.
    Je reviens à la fontaine façon piscine à débordement ....
    Je viens de relire ton propos sur les chalets du Haut-Doubs. Le Bélieu, c'est ma deuxième photo. Un oncle de Mme, et ses cendres répandues. Il sera sur place pour toujours. Les Suchaux, tu connais aussi, une tata est à deux pas. Et Noël Cerneux, fruitière nouvelle a changé de place. Mariage à Cerneux Billard, en route vers Villers le Lac. Tu connais bien le coin. On aurait pu se croiser. Pas loin du Russey.
    As tu vu mes animations paralympiques? J'en ai une autre, cérémonie d'ouverture, les danseurs assis, façon pirogue, actionnaient leurs béquilles façon rames. J'ai fait le gif à partir de la vidéo. Article avenir, peut être.
    Pour Mme Yann, j'éviterai de la laisser se frotter avec l'eau de la fontaine. Ou alors, il faut que ça saute une génération ....
    Jeudi dernier, un sacré programme. Une mairie pour acheter une BD sur le pain, l'église à côté, vitrail de Tristan Ruhlmann, un restaurant avec un petit musée Gœthe, tombé amoureux à Sessenheim, et un temple et deux églises dont un temple protestant. Et Véronique nous suggère la balade romantique 6 km, et la patisserie dédiée à cet auteur allemand. Tant de choses si près de chez soi, mais pourquoi seulement maintenant?
    Bonne fin de semaine à toi. > Yann

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  3. À quoi ça tient pour réorienter la publication d'un billet.
    C'est Michel de ma famille qui assis à côté de moi qui m'a parlé des mains.
    Du coup, ça donnait un fil conducteur pour exposer les panneaux encore non montrés. Je ne voulais pas faire l'inventaire des 10 panneaux hors celui des monstres. Suivre les mains, ça me faisait l'éviter. Mais je me suis piégé moi même, j'en ai montré quand même beaucoup. Mais un peu recentré sur les mains. C'est une œuvre majeure, j'aime les retables, articulés, qui se referment. J'en ai vu un petit, dans la partie expo temporaire, à emporter en voyage. > Yann

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  4. Parlons faux mages. J'ai essayé le morbier médaillé à la fruitière de Flangbouche.
    Pas loin des Fins et du Bélieu. Vraiment bon. On y retourne pour un anniversaire, novembre, pourvu qu'il ne neige pas. Bon, j'ai des pneus neige. Mais sur sol sec, je suis meilleur. Quoique dans le temps, ave la 204 de papa, j'étais sans peur, mais c'était l'époque des pneus clous. Papa ensuite a emmené des personne à La

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    1. Papa ensuite a emmené des personne à La montagne et ne comprenait pas pourquoi ça glissait autant. Il a vérifié les pneus, presque plus de clous. Arrachés par mes délires. Jamais plus, je le promets. J'ai de plus en plus peur. Chaque année, je perds 10 km/h .... > Yann

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  5. Je viens rejoindre ton " bout du monde ", et son eau qui perle précieuse
    La mousse verte en prend un peu pour elle, le reste glisse sur son épais matelas.
    Et sur le plan d'eau, façon lavoir, je joue avec mon petit bateau mécanique, je remonte le ressort avé la clé...
    Pour Flangebouche, je note tes conseils. Ma petite Musa est équipée 4 pneus neige. Façon loi montagne. J'achèterai, à nouveau du morbier vieux. Ils ont eu un prix. Je confirme il est extra, vieux, oui, mais pas de goûts parasites.
    https://i.goopics.net/ikglj2.jpg
    J'ai repéré une autre fruitière au SUD de 7 fontaines. Fromagerie de la Haute Combe. Ouverte 24h/24. Moi, j'aimerais trouver quelqu'un de vivant .... Ici, encore des robots. L'anniv aura lieu aux Fins. Proche une boucherie, ils auront peut être un Jésus au chou. Bien plus gros que la saucisse au chou. Et cette charcuterie peut servir de choucroute du pauvre, ou vite fait. Pas forcément un mauvais choix.
    https://i.goopics.net/07pojt.jpg
    Le côté alvéolé de leur morbier et la couleur maturée, font de ce morbier un choix sympa. Venant de Strasbourg, sur l'autoroute, on sort à Baume les Dames.
    Je te souhaite un bon WE, avenir. > Yann

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  6. Bonsoir Dan,
    L'automne décore l'atmosphère désormais.J'ai retrouvé mon petit coin de forêt. Elle m'a offert ses tapis de feuilles cet après-midi et malgré la pluie fine qui est venue, il faisait bon dans l'odeur de l'humus et dans ce paysage doré. J'ai rempli mon panier de châtaignes et de champignons , quelques giroles et un beau cèpe . Oui, c'est tout cela l'automne, une invitation à une douce gourmandise.

    Un tronc couché tel un banc invite à un instant de contemplation, d'intenses pensées et je m'y suis posée. Chaque recoin attire le regard et dans ce lieu immuable , je me sens bien. Les feuilles mortes me contaient octobre.


    Sous les frondaisons encore abondantes, j'étais à l'abri de la pluie . Les arbres sont de merveilleux parapluies mais lorsque l'orée se profile et que le chemin se découvre de plus en plus, un "ti coin de parapluie" s'ouvre , à moins que si l'on veuille, on peut toujours courir entre les gouttes en sautant par-dessus les flaques ... :-)

    Oui, les temps changent mais tant que l'on gardera au fond de soi l'émerveillement des saisons , tant que l'on s'étonne de pouvoir encore s'émerveiller, l'essentiel sera toujours entre nos mains.

    Douce soirée et bon dimanche Dan,
    Véronique




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  7. Merci d'être passé sur ma page souvenirs des Alpes.
    Et pour la sortie cyclo, ça fait autour de 45 ans .....
    C'était le BRA, brevet des randonneurs des Alpes. En 1979.
    Un petit groupe de cyclos de Sarreguemines.
    Plutôt entraînés. Il le fallait pour les 250 km de cyclo.
    Départ Grenoble, lumières obligatoires, autour de 5 heures du mat ....
    Retour pour 22 h pour mon cas perso. Galibier comme point culminant.
    Oui, j'ai été très lent. À chaque tour de pédale, me disais appuis moins fort.
    Il faut tenir.
    Pour un cyclo entraîné par un club, c'était largement faisable.
    Fallait juste s'engager. Et être pas trop lourd, poids à trainer.
    Souvenirs pour la vie, je te dis pas la descente du Galibier vers Valloire, ça sentait le caoutchouc des patins de freins :-))
    Maintenant, j'ai des activités plus pépère, je collectionne les tabourets .... > Yann

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  8. Bonjour Dan,
    La nuit commence à blanchir doucement l'horizon. Je pense que le jour se lèvera de brume ce matin. Je suis prête pour aller le respirer ce petit matin d'automne.
    Hier, oui, fut une si belle journée. C'était comme si l'été était revenu juste pour marcher dans les feuilles mortes et j'ai marché avec lui. Des arbres sont encore verts, d'autres sont déjà en habit flamboyant mais l'on ne peut se tromper, l'air sent l'humus, les champignons et l'éternité. Mon panier est resté vide , mon esprit était ailleurs ...
    Les souvenirs se blottissent sous les petites laines à présent. Bientôt, ils se "doudounneront" lorsque novembre se posera à son tour.
    La douceur de cette fin octobre est comme une invitation qui nous emmène doucement vers nos lainages tout doux, nos plats qui réchauffent le cœur et nos envies de nous sentir envelopper de souvenirs, de rêves, de désirs ... alors, laissons la porte ouverte pour laisser entrer les nouveaux bonheurs ...
    Le jour s'est levé. La pénombre est dans la brume , un café en écoutant ton lien musical et je sortirai voguer sur l'aube naissante ...
    Douce journée Dan
    Merci pour tes pensées
    Véronique

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    1. Le jour commence à blanchir ... je devais être encore un peu endormie ;-) .

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  9. Bonsoir Dan,
    Octobre laisse doucement sa place à novembre. Il suffit de regarder les paysages changeant de semaine en semaine. La douceur fait encore mûrir les framboises au jardin et même si les ombres s'allongent de plus en plus sur les chemins, Il est temps de profiter des journées qui s'assombrissent trop vite tout en faisant craquer les feuilles sous nos pas ...
    Douce fin d'octobre Dan
    Mes pensées vagabondes
    Véronique

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  10. Super ton bandau image de bannière. Vignes en automne. Et un beau domaine. Il me fait penser au clos Vougeot. 79 ha, et 50 propriétaires. Un truc comme ça. Mais ce n'est pas lui. La guide dans le bus était bilingue. Et en anglais disait .... Thé most beautiful gobelets .... En parlant des verres. Je rigole intérieurement. Mais après traduction, gobelets signifient verres à pied. La certitude m'a tué .... Bonne semaine à toi. Yann

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