Avec mes gros sabots
Je suis parti ce matin pour une longue randonnée à la recherche de ces belles fleurs ces fameux Sabots de Vénus. La fenêtre pour les découvrir est courte et peut varier selon les régions et conditions météo.
Plante hermaphrodite, ses fleurs ont la forme d'un petit sabot. C'est en fait un "piège d'Amour", où tombent petits insectes et abeille et d'où ils repartent couverts de pollen visiter d'autres fleurs pour les polliniser.
Un voyage au cœur de l'ombre, avant qu'elle ne devienne plus légère et plus fraîche d'un frisson de plaisir, qui enchanta deux jolis sabots à l'abri sous son feuillage.
Sa voisine était tout autant enchantée
Il existe des fleurs au beau message ...
RépondreSupprimerC'est parce que les fleurs transmettent nos sentiments bien mieux
que des mots parfois, qu’elles accompagnent la vie des hommes depuis
l’Antiquité .
Sa légende me ramène à Cendrillon et sa petite pantoufle de vair . Charles Perrault a sans doute été inspiré par ce sabot d'or et de pourpre dont le talon est garni d'ailes de libellule :-) ... Et j'ose imaginer que G. Brassens rencontra lui-aussi sur un chemin cette belle orchidées et qu'elle lui inspira les sabots d'Hélène .
C'est un privilège de la rencontrer dans le sous-bois.
Certaines traditions soutiennent d'ailleurs que celui qui a la chance de trouver un sabot de Vénus en pleine floraison peut être sûr d'épouser dans l'année une jolie fille ...
Les orchidées sont des discrètes au cœur fragile, elles aiment l'ombre des sous-bois et ont pour fidèles amis fougères et champignons ... Un petit monde qui me plaît tant et " Pendant que le monde bavarde
A rien d'important
On pourrait dormir sous les arbres "...
Merci Dan pour ce rare instant.
Véronique
Oh oui, se poser à l'ombre de ce sous-bois, et découvrir la belle au sabots de Vénus, quel beau programme. Ca me donne envie ! Dans le pré chez nous ce sont d'autres orchis qui poussent où ils veulent et même le long des fossés et m'enchantent par ce côté imprévu et sauvage
SupprimerLes sabots d'Hélène étaient tout mités .... Mais non, ce son t les sabots de Vénus.
RépondreSupprimerMa plante préférée.
Au cour d'un repérage pour une leçon de géologie sur le terrain, au Kaisersthul, la chaise de l'Empereur, un volcan en plaine du Rhin, mais du côté allemand, je croise un sabot de Vénus. Plus tard, au cours de la vraie sortie, j'ai tout fait pour passer vite à côté .... Je me souviens encore de l'époque où on entourait les endroits avec des plantes rares, situation de reliques, en disant sur des écriteaux, ne pas cueillir. On a changé de stratégie.
Et tes sabots, ont eu leur descendance, merci aux hommes de ne pas les avoir sur-cueillis. Je crois qu'il doit en exister des variétés horticoles, comme pour l'anémone pulsatile que j'aime bien aussi.
Le Kaiserstuhl, est thermophile, on y a trouvé les premières mantes entrées en religion. Maintenant, elles sont dans Strasbourg, même plein centre.
À plus. > Yann
Bonjour Dan,
RépondreSupprimerCes belles sauvageonnes sont particulièrement foisonnantes cette année. Les pluies abondantes ont été régénératrices. Bien-sûr, il y eut des catastrophes , grand nombre de sinistrés mais oui, il a plu énormément ici comme dans de nombreux endroits et mes chemins sont bien verts , tel celui de ta bannière si invitant , comme je ne me souvenais plus .....comme si une nouvelle palette des verts les plus tendres aux verts les plus sombres s'imposait. Et c'est bien ....ces verts respirent la renaissance, la vie ! Et au cœur de l'ombre, ce vert d’Espérance nous parle du printemps et de ce que la vie peut être forte, en dépit du froid, de la pluie, du ciel gris et de ce que notre monde peut avoir de si cruel parfois. Voilà pourquoi, il faut profiter d'un rayon de soleil pour contempler ces merveilles si fragiles, si précieuses . On ne refera pas l'homme ...
Sur mes chemins, je croise surtout des orchis tachetés , ils sont si timides qu'ils font "muchette" dans les hautes herbes et comme les herbes n'en finissent pas de grimper cette année, il faut avoir l’œil et guetter les petites touches de pourpre, de mauve et même de rose qui se hissent au dessus des folles herbes.
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Avoir découvert cette pépite dans son écrin est un sourire , un beau sourire.
Je pars souvent vagabonder sans boîte à images , parfois je le regrette mais souvent, j'aime ces instants de solitude, ces rencontres demeurent intimes ...
Merci encore pour ces gouttes de poésie, pour cette offrande végétale.
Douce fin de semaine Dan
Véronique
Tu me parles d'une église, tu la nommes, et j'ai cherché, au sommet d'un suc, au Puy en Velay. Pendant un office, d'où point de photos. Pour mon précédent billet, j'ai pu t'écrire en primeur, s'agissant de fruits et légumes. Là, c'est sur le concept de ferme auberge. Et ce midi, miam à la ferme auberge des cimes, pas loin du col de Steige. Puis une église à Urbeis, si ouverte. Bon WE à toi et autour de toi. > Yann
RépondreSupprimerLa ferme auberge que je montre, c'est celle du Promont.
RépondreSupprimerMais très loin de la très courue, route des vins qui attire tant.
À deux pas de restaurants assez haut de gamme.
Si tu veux chercher, il s'agit de Julien à Fouday, et La cheneaudière à Colroy la Roche, au pied du col de Steige. Tu es plutôt sur Riquewhir. Pas dans le même coin. mais cette Haute Vallée de la Bruche, se caractérise par ses églises ouvertes, c'est mon trip du moment. J'apprends doucement, et je jubile quand je tombe sur un artiste local qui a fait, vitrail tableau, sculpture.
La région que je te nomme, est à deux pas des deux Donons. Et derrière un buisson, père et mère de Victor Hugo, ont conçu. À toi de vérifier si je ne raconte pas des grosses bêtises. Sinon, regarde si la ligne des Vosges est bleue. Je ne sais plus qui a parlé de ça. Tenons nous au courant. > Yann
Deux jolies fleurs sauvages qui éclairent nos chemins avec leur beauté !
RépondreSupprimerEntre les Donons er Moussey, quelque part, il y a la chatte pendue.
RépondreSupprimerOn doit pouvoir faire une rando, pas loin du col du Prayé. Ça doit recouper un célèbre sentier des passeurs, la guerre en filigrane. > Yann
Le sommet du Coquin offre une belle vue, sur la Lorraine et les éoliennes ....
Bonsoir Dan,
RépondreSupprimerLes bleuets accompagnent les coquelicots dans ce champ .
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Chaque année, il fleurit de rouge et de bleu . Il y a des ruches non loin , les coquelicots nourrissent ainsi les abeilles , c'est un petit coin préservé , une parenthèse où l'on oublie le temps et la folie de ce monde.
Cette sauvageonne, cette belle messicole revient en grâce , son histoire très ancienne fait d'elle un instantané d'éternité.
Merci d'avoir posé ton ressenti sous mes regards.
La deuxième et la troisième photos sont ce même couple de coquelicots , ils sont de purs sauvageons rencontrés alors que j'escaladais un talus, enfin, escalader est un bien grand mot, disons grimper, c'est mieux.
Et lorsque "deux âmes sœurs" se rencontrent , ils s'unissent d'un baiser ...
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Le printemps se faufile déjà, l'été s'annonce en nous offrant ses plus belles et longues soirées.
Mes pensées coquelicots.
Douce soirée Dan,
Véronique
Associer les meubles anciens à du moderne.
RépondreSupprimerJe crois que c'est comme ça que j'ai commencé.
Chez un pote de promo, son salon moderne, et une armoire très ancienne en contrepoint. Pour l'armoire avec la marqueterie, je me demande si c'est un meuble de sacristie. Un deux corps, avec le corps du haut, aux mêmes dimensions que le bas. Habituellement, il y a un décrochement. En meuble de sacristie, il y a l'étonnant meuble à bannières.
Je reviens à ton sabot, si ce n'est pas une orchidée, c'est une chaussure en bois, j'en ai vu en action, on pourrait montrer une vidéo de l'outil qui utilise un modèle fini, pour le reproduire dans un cube de bois. À plus. > Yann
En vue de la migration eklablog, pour le suivi de mes blogs potes, j'ai leur arobase mail.
RépondreSupprimerMais pour toi, je ne trouve pas ton arobase que tu utilises pour les blogs.
Si tu peux me l’envoyer discrètement, via l'arobase que j'utilise pour ma lettre de parution par exemple.
Ou autre voie à ta guise. Merci. > Yann
Parmi ma liste d'abonnés à la NL, je n'arrive pas à repérer ton arobase.
RépondreSupprimerCe lien a du se rajouter, j'ai fait une comparaison avec ma liste d'avant.
Je suis bredouille. Yann
Je crois avoir repéré ton arobase parmi ceux des NL.
RépondreSupprimerMerci. Eklablog entame une migration, vers Over _ Blog.
J'ai autour de 70 liens avec des amis de chez eklablog.
Comment va-t-on se retrouver?
Je m'assure pour chacun d'avoir un mail valide.
Pour toi, je garde aussi le lien avec ton blog. > Yann
Bonsoir Dan,
RépondreSupprimerMerci pour tes rayons de soleil. Il a brillé aujourd'hui entre un nuage et un autre, une goutte de pluie et une autre ... La fraicheur de cette fin de printemps a gardé intacte le champ de coquelicots . Il s'est juste un peu épanoui et il tient si joliment compagnie à son voisin le champ de blé qu'un peu plus de soleil devrait faire blondir à présent.
J'espère que tu as apprécié ce beau livre d'Anne Sylvestre , c'est un petit joyau pour moi, un livre ouvert vers des souvenirs, des sensations, des émotions ... "Tel qui aimant château ou gâteau écrira bâteau avec un circonflexe pour qu'il ne soit pas jaloux aura ma sympathie." ... A l'ère de l'anglicisme, de ce langage codé et abrévié , qu'il est bon de savourer ces bonbons linguistiques, de se dire que , finalement, d'inventer des mots nourrit notre langue au lieu de la détruire .
Anne Sylvestre était une belle âme comme cet adjectif sylvestre qu'elle a pris pour pseudonyme , un souffle frais , une forêt d'oxygène que cette auteure-compositeur-interprète a apporté sur la grande scène de la chanson française. Et puis, je me dis aussi que ça n’est pas si mal, de faire partie de ces gens qui doutent.
Le jour se pose doucement en une douce lueur dorée . Le soleil est revenu pour éclairer les nuages et ce beau champ de coquelicots encore mouillé de pluie.
Bonne fin de semaine à toi.
Une dernière lueur et la nuit se posera.
Véronique